And Now for Something Completely Different

Rien de plus simple que la garantie, enfin presque : à compter de l'achat d'un produit, le consommateur dispose d'un délai, de quelques mois à quelques ans selon les cas et les vendeurs, durant lesquels en cas de défaillance du produit, le vendeur est tenu de le réparer ou indemniser l'acheteur d'une manière ou d'une autre. Il y a une garantie obligatoire en Europe de deux ans pour les défaillances dues à un vice caché existant au moment de l'achat du produit (par opposition à une défaillance accidentelle) même si la garantie constructeur est de durée inférieure. Beaucoup de garanties n'excèdent pas deux ans, s'alignant ainsi sur celle des vices cachés.

Cette définition de la garantie part du principe que le produit, une fois acheté, n'évolue plus (si ce n'est par l'usure normale, habituellement exclue de la garantie). Mais aujourd'hui, de nombreux produits sont vantés comme évolutifs : on peut les "mettre à jour", soit pour en rectifier des dysfonctionnements, soit pour en étendre les capacités. Quid d'une panne ou d'une perte de fonctionnalité consécutive à une telle mise à jour, comme le cas relaté dans cet article du Risk Digest ?

C'est vendredi, jour de poisson certes, mais aussi jour propice à davantage de futilité s'il est possible.

Ce vendredi, donc, je vous veux présenter un verbe doué du super-pouvoir de devenir pronominal spontanément !

Ce qui suit est la reproduction d'une lettre que j'avais publiée sur mon site personnel, en vrac, presque en HTML pur, à l'époque de la discussion de l'alors projet de loi DADVSI. Je ne la duplique sur ce blog que comme référence à un autre billet, nettement plus d'actualité, sur LOPPSI2 et HADOPI2, puisque HADOPI2 il semble devoir y avoir.