Le titre m'a posé un menu problème, sujet à interprétation qu'il est : Freeks, Free et prestations d'assistance : Des dommages collatéraux ?[1] La réponse dépend de la nature des dommages ; il peut s'agir des freenautes facturés à tort et non remboursés aussi bien que de ceux qui se sont récemment trouvés entre deux enclumes[2] ; mais ça n'est pas bien grave, les deux questions étant également pertinentes.

En revanche, si Freeks peut se demander si Free finira[] par entendre les légitimes réclamations de l'association FreeKs et de ses clients, il me paraît un rien exagéré de prétendre savoir déjà que Rien n'est moins sûr.

Je regrette de même que Freeks, si elle rapporte que Free admet qu'une partie non négligeable des appels passés à sa hotline le sont dans le cadre de son obligation de résultat, n'indique pas quelle proportion de ces appels est facturée, de sorte qu'une lecture inattentive pourrait laisser croire qu'ils le sont tous.

Je passe sur le fond des revendications qui suivent : ce n'était pas mon propos dans ce billet-ci. J'espère juste qu'elles sont exposées aussi complètement que brièvement.

Vient ensuite une discussion de la newsletter de l'AdUF dont j'ai déjà parlé moi-même[3]. Je ne donnerai pas tort à Freeks de considérer qu'il s'agit d'une attaque en règle de l'association Freeks.

Le ton pourrait alors virer à l'aigre, mais il reste au contraire étonnamment sucré... Si j'avais à donner des adverbes au sujet de Freeks, ils seraient fort civils si pas tous appréciatifs certes, mais il n'inclueraient pas naïvement : Freeks est tout sauf naïve. De même, j'ai pris sur moi pour ne pas nettoyer mon écran au café pulvérisé en lisant que Freeks ignor[e] tout des règles du jeu dans lequel elle dit ne pas vouloir rentrer.

Je ne peux qu'admirer le souci de Freeks qui entend éviter toute interprétation fallacieuse ; on pourrait certes y voir un coup de pied de l'âne, mais je ne peux reprocher à quiconque un souci de rigueur ; de plus, Freeks a écrit ce CP après les remous récents sur la NL de l'AdUF, et il est après tout naturel qu'elle en tienne compte.

Là se termine le CP. Quand je l'ai lu, il s'y trouvait un commentaire du responsable juridique sur la question de la gratuité : de même que j'ai vaillamment lutté pour ne pas aborder cette question-là quand je traitais celle de la fidélité aux propos qu'on rapporte, je ne la traiterai pas... ici.


On trouvera peut-être que j'ai été bien moins dur avec le CP de Freeks qu'avec la NL de l'AdUF, alors que mes vues diffèrent de celles de Freeks. A cela, plusieurs explications :

  • en tout premier lieu, le CP de Freeks a bénéficié de l'expérience, désastreuse, de la NL de l'AdUF : pas étonnant, donc, qu'il ait été plus prudent et mesuré.
  • en second lieu, je ne décide pas des idées que je dois avoir selon le camp auquel je suis censé appartenir. Je fais mes idées d'abord, et ceux qui veulent absolument classer ces idées se chargent de me ranger dans un camp si ça leur chante. Mes désaccords de fond d'avec Freeks ne m'empêchent donc pas de critiquer ceux qui trahissent le sens de leurs revendications.

Notes

[1] Ici, les citations, sauf mention contraire, sont du CP de Freeks.

[2] Je ne pouvais pas dire "entre le marteau et l'enclume", souhaitant traiter également les deux parties ; j'ai préféré Charybde à Scylla, et les qualifie donc d'"enclumes" pour ne pas les dire "marteaux".

[3] Et je note au passage que le CP de Freeks, comme la newsletterde l'AdUF, néglige de fournir la référence exacte à ses sources...